Un projet qui pourrait bien changer la donne en matière de transport, de logistique et d’économie en Afrique de l’Ouest.
Un projet de 4 000 km, une première phase de 1 600 km
Le projet prévoit la construction d’un réseau ferroviaire à grande vitesse de plus de 4 000 km.- Première phase : 1 600 km, pour un budget de 55 milliards USD.
- Vitesse : trains à 300 km/h, permettant de relier Lagos à Abuja en moins de deux heures (au lieu de 10 à 12 heures actuellement par route).
- Durée des travaux : les premières infrastructures devraient être livrées au cours de la prochaine décennie, selon le calendrier annoncé.
Impacts économiques attendus
- Création d’emplois massifs : des milliers de postes dans le BTP, l’ingénierie, la maintenance et la logistique.
- Stimulation de l’économie : meilleure fluidité des échanges entre les grandes villes nigérianes.
- Attraction d’investissements : renforcement de la confiance des investisseurs étrangers dans l’économie nigériane.
- Hub logistique régional : Lagos et Abuja pourraient devenir des plaques tournantes du commerce en Afrique de l’Ouest.
Qui pilote le projet ?
Le projet est porté par le consortium nigérian De-Sadel, en partenariat avec :- China Liancai Petroleum Investment Holdings, principal bailleur de fonds,
- La Banque asiatique de développement et d’investissement (BAII),
- Des institutions financières chinoises pour les prêts concessionnels et le financement du matériel roulant.
Un signal fort pour l’Afrique
Ce projet nigérian s’inscrit dans une dynamique continentale : l’Afrique investit de plus en plus dans ses infrastructures stratégiques.Alors que le Maroc a déjà lancé son TGV Casablanca–Tanger, le Nigeria entend se positionner comme un acteur majeur du transport moderne en Afrique.
Avec cette initiative, le Nigeria ne se contente pas de moderniser ses infrastructures. Il envoie un message clair : l’Afrique peut développer et financer des projets d’envergure mondiale.
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